Une augmentation de 10 microgrammes/m3 de ces niveaux (NO2, O3, PM10) accroît le risque de mortalité (toutes causes non-accidentelles confondues) d’environ 1 % quelle que soit la catégorie d’âge.
Il existe un lien non-seulement entre le niveau des indicateurs de pollution atmosphérique et le taux de mortalité mais aussi avec les admissions hospitalières pour causes respiratoires et cardiovasculaires. Sur toute la population, les hospitalisations croissent de 0,7 % en moyenne si les taux de PM et de NO2 changent. Cependant, une variation du taux d’O3 ne semble pas entraîner de modification.
L’étude, publiée le 3 février 2009 dans le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire, a été menée dans neuf agglomérations (dont Paris, Marseille, Lyon et Bordeaux), sur une période de plus de dix ans.
D’autres travaux, britanniques, corroborent ces résultats en démontrant que l’espérance de vie baisse en moyenne d’un an pour une augmentation de 10 microgrammes/m3 des particules fines de l’air.ADSBulletin épidémiologique hebdomadaire du 3 février 2009