À Villefontaine (38), les dépôts sauvages d'ordures, la pratique irrégulière du quad ou encore les pompages illégaux dans les nappes sont signalés dans les plus brefs délais. Après une année de fonctionnement, la cellule de veille écologique que cette commune a mis en place porte ses fruits. Souhaitant réduire le temps de réaction entre le constat d'une pollution et l'intervention des autorités compétentes, Xavier Robin, responsable de l'environnement à la mairie, a noué un partenariat entre les différents acteurs (garde-chasse, garde-pêche, bénévoles d'associations pour la protection de la nature et gardes verts de la communauté d'agglomération porte de l'Isère). À Villefontaine, où le taux d'espaces verts atteint le record de 60 % de la surface communale (700 hectares), l'initiative a été très bien accueillie. « Notre couverture du territoire est dix fois plus importante qu'avant, ce qui facilite le travail de la douzaine d'agents de police de la ville et donne aux citoyens le moyen de faire bouger les choses », explique Xavier Robin. Ce dernier a distribué au réseau une fiche sur laquelle figurent les noms et numéros de téléphone des référents à contacter selon les infractions constatées. « Imaginons qu'un garde-chasse soit témoin d'un pompage sauvage, il peut alors me joindre ou la police. La fiche qu'il possède lui permet aussi d'appeler directement notre contact à l'Onema. » Le système assure aussi un meilleur suivi des phénomènes naturels, chutes d'arbres ou érosion d'un chemin de halage.