La forêt est la grande oubliée du marché des crédits de carbone. « Les échanges de crédits de carbone forestier n'ont représenté que 5,3 millions de tonnes équivalent CO2 en 2008, soit 1 % des transactions issues de projets », alors que « des projets forestiers bien réalisés apportent de nombreux cobénéfices sociaux et environnementaux », soulignent les auteurs de cet ouvrage. En cause, les complexités méthodologiques et comptables, ainsi que le montant et le risque des investissements. Lorsqu'il s'agit de démarches de compensation volontaire, la forêt a plus de succès, car elle bénéficie d'une bonne image auprès du public : elle représente 7 % des échanges de crédits sur le marché volontaire, soit 5 millions de tonnes équivalent CO2 en 2008. Les auteurs de cette étude ont recensé 434 projets de carbone forestier dans le monde, montrent que les projets se standardisent, et que leur coût est semblable à celui des autres technologies. À partir de ces exemples, ce guide donne aux porteurs de projets tous les éléments pour les mener à bien : les étapes à réaliser, les risques associés, les modalités de financement, les acteurs du marché... Un ouvrage complet et complexe.
Les Marchés du carbone forestier, 171 p., téléchargeable gratuitement sur www.onf.fr/@@display_media.html?oid=IN0000000ff4