Pour la seconde saison de l’appel à manifestation d’intérêt « Economie circulaire et urbanisme », l’Ademe a sélectionné cinq projets territoriaux qui bénéficieront d’un accompagnement.
Jeudi 29 novembre, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a dévoilé la liste des lauréats pour la deuxième saison de son appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Economie circulaire et urbanisme ». Lancé lors des Assises nationales de l’économie circulaire qui se sont tenues en juin dernier, cet AMI avait pour but de « recruter de nouveaux territoires et porteurs de projets déjà impliqués dans des actions d’économie circulaire, dont les actions portent sur des stratégies globales de développement ou de planification territoriale ou urbaine, ou sur les ressources dans le cadre d’un projet urbain », indique l’Ademe dans un communiqué.
Ainsi, cinq projets se sont démarqués. Le projet « Pirmil – Les Isles, vers une démarche intégrée d’économie circulaire » à Nantes et Rezé, porté par Nantes métropoles aménagement, prévoit d’intégrer l’économie circulaire dans un large projet d’aménagement à travers quatre leviers : « la ville-nature, la transition des modes constructifs, le stationnement en tant que ressource collective, et le projet en tant que gisement énergétique ». Deuxième projet sélectionné : le projet « Langouët 100 % circulaire » à Langouët (Ille-et-Vilaine), qui prévoit « la réalisation d’un programme d’habitats en zone U selon une démarche 100 % économie circulaire », qui s’inscrit dans une logique de « cradle-to-cradle », comme l’indique la mairie de la commune sur son site. Le projet « Eclosion circulaire au cadran solaire », porté par Grenoble Alpes Métropole à La Tronche (Isère) a également été désigné par l’Ademe. Il s’agit d’un projet de renouvellement urbain d’un ancien site militaire d’environ trois hectares, « dans un tissu urbain hétérogène, avec une stratégie urbaine basée sur la création d’un nouveau cycle de vie d’un fragment de territoire ». L’Ademe a également choisi de mettre en valeur le projet « Economie circulaire intégrée au plan de mobilité du SCOT » à Embrun, porté par le Pays Serre-Ponçon Ubaye Durance. Il entend « repenser le plan de mobilité du territoire en prenant compte de la mutualisation des usages ». Enfin, le dernier lauréat de cet appel à manifestation d’intérêt est le projet porté par la mairie de Saint-Benoît (La Réunion) et intitulé « Saint-Benoît, ville de nature et d’eaux vives : des espaces extérieurs producteurs de richesses ». Il entend opérer un renouvellement économique, social et environnemental du centre ville « autour de filières porteuses pour l’ESS et l’agriculture urbaine et l’alimentation, en intégrant une stratégie d’économie circulaire », indique l’Ademe.
Ces cinq projets bénéficieront donc de l’accompagnement d’une assistance à maîtrise d’ouvrage, afin notamment de « valoriser les actions, la mise en réseau de l’expérimentation via les différents supports de communication de l’Ademe », ou de « favoriser le partage et la capitalisation des retours d’expériences portées par d’autres territoires ».