Érosion côtière et submersion marine représentent des risques de long terme pour les territoires littoraux. Face à cet enjeu, le ministère de l'Écologie a créé le Comité national du trait de côte chargé d'élaborer les solutions réduisant leur vulnérabilité. Composé de vingt-quatre membres (État, élus, employeurs, associations et experts), il fait écho à la Stratégie nationale de gestion intégrée Label du trait de côte. « Nous de travaillerons à effectif resserré pour pouvoir agir rapidement au sein de deux ateliers, l'un sur la connaissance, l'autre sur les questions de territoires », précise Pascale Got, la députée de Gironde qui préside la nouvelle instance avec sa collègue guyanaise Chantal Berthelot. Sa feuille de route liste quatre actions à concrétiser courant 2015. La première cartographie nationale de l'évolution du trait de côte sera ainsi publiée d'ici cet été. « Sur cette base, nous pourrons cibler les lieux les plus fragilisés », souligne la coprésidente. Un réseau des observatoires du trait de côte sera aussi mis sur pied tandis qu'un atlas national de référence pour la connaissance de la dynamique des côtes françaises est prévu. Enfin, un bilan de l'appel à projets sur la relocalisation des activités et des biens expérimenté par cinq territoires (Ault, Aquitaine, Hyères, Petit-Bourg, Vias) jusqu'en éférence l, juin 2015 sera réalisé. Il se traduira par un nouveau plan d'action. « Il faudra en sortir des outils réglementaires et législatifs aidant à organiser la relocalisation sur des scénarios de long terme, d'ici vingt ou vingt-cinq ans », conclut Pascale Got. AD
Le 22 janvier, le Comité national de suivi de la Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte (CNS), coprésidé par Pascale Got et Chantal Berthelot, a été officiellement installé par Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, et Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.