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La région Paca veut sauver ses palmiers

PUBLIÉ LE 10 AVRIL 2017
LA RÉDACTION
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Le charançon rouge du palmier, présent dans tous les pays du pourtour de la Méditerranée, est apparu en France en 2006. Dans la région Paca, 158 communes ont déjà été contaminées et plus de 20 000 palmiers infestés. La lutte contre le charançon rouge est obligatoire en France depuis 2010. Mais malgré des actions de prévention, de surveillance et de traitement, le charançon continue son expansion. «  La première raison de cet échec c'est l’absence d’harmonisation de la lutte entre les communes. Il faut donc inciter le plus de collectivités à se lancer dans un plan de sauvegarde de leurs palmiers. L'autre problème, c'est la difficulté de la lutte chez les particuliers qui, par manque d’informations le plus souvent ou pour des raisons financières, ne pratiquent pas la prévention et le traitement », explique Christian Estrosi, le président de la région Paca. Soutenir l'innovation sans chimieC'est pourquoi, l'exécutif lance un plan régional de sauvegarde des palmiers. Mais attention, il ne se substituera pas aux communes ! « Le plan régional n’a pas vocation à financer les actions de prévention et de traitement des palmiers contaminés, cela relève de l’obligation réglementaire s’imposant aux communes. Il s’agit de soutenir des actions complémentaire à ces traitements, des solutions d’avenir qui conjuguent efficacité et durabilité », précise clairement l'élu qui réaffirme aussi que la Région ne financera aucun traitement chimique conformément à ses engagements depuis 2008. D'ailleurs à Nice, plus de 2000 palmiers sur les 6000 que compte la ville bénéficient déjà de traitements biologiques.La plan régional prévoit de lancer en mai un appel à manifestation d’intérêt pour soutenir les collectivités et les établissements publics qui souhaitent s’engager dans une approche globale et préventive de sauvegarde des palmiers, par des projets expérimentaux de lutte innovante, notamment biologique. Une dizaine de projets-pilotes dans des communes ou des intercommunalités seront accompagnés dès cette année en débloquant une enveloppe de 300 000 euros. Christian Estrosi, qui va expérimenter sur sa ville de Nice l’efficacité d’une nouvelle stratégie de traitement de bio-contrôle, a cité également d'autres initiatives innovantes en cours. C'est le cas notamment du Parc national de Port-Cros, qui a mis en place une détection précoce de la contamination par une sonde sismique et des caméras thermiques pour faciliter et confirmer les diagnostics. D'autres pistes sont d'ores et déjà envisagées comme les activateurs de résistance (produits naturels stimulant les défenses naturelles), les barrières de protection (huiles essentielles), la sélection de palmiers résistants au ravageur, voire la surveillance par drones.DB
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