La Ville et la Métropole de Clermont-Ferrand appliqueront à compter du samedi 1er octobre des mesures permettant de réduire d’environ 20 % la consommation énergétique. 

Crise énergétique oblige, la Ville et la Métropole de Clermont-Ferrand s’engagent dans un nouveau plan de sobriété. À partir du samedi 01 octobre, les deux collectivités déploieront progressivement un ensemble de mesures en vue d’abaisser de près de 20 % leur consommation énergétique.  

« Si le territoire est de plus en plus sobre en énergie (21,4 MWh/habitant contre 42 au niveau national), le contexte international et la crise en Ukraine imposent la mise en place de mesures d’urgence pour limiter encore davantage notre dépendance aux énergies fossiles et réduire la facture énergétique des deux collectivités », soulignent les collectivités. Pour y parvenir, les élus ont acté pour une réduction de 1 mois de la saison de chauffe (fin octobre – mi-avril) ainsi que pour une baisse des températures de - 1°c (soit une consigne de chauffage à 19°c) pour les écoles clermontoises, les bureaux, les équipements culturels et associatifs et de - 2°c (soit un chauffage à 14°c) pour les gymnases. Les plages horaires de chauffage seront également réduites de deux heures par jour en moyenne, précisent les collectivités.  

Côté éclairage, les élus ont opté pour l’extinction de l’éclairage public à Clermont-Ferrand de minuit à 6 heures du matin (hors centre-ville) à compter du passage à l’heure d’hiver dans la nuit du 29 au 30 octobre. La décision est accompagnée d’une extinction nocturne du mobilier urbain publicitaire et dans les parcs et jardins publics clermontois dès la fermeture. La durée d’illumination des éclairages des fêtes de fin d’année sera réduite avec un report de l’inauguration au samedi 02 décembre et la coupure totale le lundi 02 janvier. 

D’autres actions complémentaires à court terme sont mentionnées, parmi lesquelles : des groupes d’usagers et d’agents pour étudier des économies supplémentaires sur les bâtiments les plus énergivores ; la sensibilisation des agents des deux collectivités et des habitants ; et une expérimentation de la réutilisation de l’eau des piscines.